Brulange

Brulange,sous le nom de Gondremange,a été soumis aux seigneurs de ce nom depuis l’invasion des Francs,vers les VIe ou VIIe siècles, jusqu’à la destruction de Gondremange par l’évêque de Metz.
-A l’évêque de Metz,de 1124 jusqu’au moment de la réunion de la province des Trois-Evêchés à la France en 1948
-Aux lois de la monarchie française, de 1648 jusqu’en 1789.
-Au code civil jusqu’au moment de la guerre franco-allemande de 1870.

Origine du nom
Le meilleur canton de prés s’appelait (il existe encore) BREUIL,auquel on a ajouté ingen, ce qui signifie la ferme des prés,la cour des prés ; avec Breuilingen, on a fait Breuilange et par abréviation, Brulange. On sait que les noms des localités en ingen,ange, court, ont la même signification. Les ruines archéologiques existantes encore sur le territoire prouvent que le village sous le nom de Gondremange, a occupé un autre emplacement que celui actuel. En effet, c’était l’emplacement d’un petit château fort du moyen-âge. Ce château a été détruit vers 1130 par Etienne de Bar, évêque de Metz, qui a eu le gouvernement Temporel de l’évêché de Metz depuis 1120 jusqu’en 1163. Le nom des anciens châtelains de Gondremange n’a pas été conservé. En 1689, M. de Vassard, seigneur du ban de la Rotte, est devenu propriétaire
La seigneurie de Brulange sous M. de Vassard s’agrandissait. En 1689 elle possédait de grandes propriétés à Thonville, Suisse et au nord de la rivière de Brulange et fut complétée par tous les terrains environnant les ruines de Gondremange, puisque cent ans plus tard, après 1789, tous ces biens ont été vendus comme bien nationaux, le seigneur de Brulange M. de Fouquet, ayant émigré.